Avant-Première Comics VO: Review Marvel’s Spider-Man: City at War #1

Avant-Première Comics VO: Review Marvel’s Spider-Man: City at War #1

22 mars 2019 Non Par Pierre Bisson

Il était évident que Marvel utiliserait la version Playstation 4 pour créer des histoires en comics. Mais pour le moment, ce n’est pas folichon… Les auteurs se contentent d’utiliser le jeu vidéo, alors qu’il y avait beaucoup mieux à faire avec cette version du personnage. Retour sur un lancement en demi-teinte.

Marvel’s Spider-Man: City at War #1 [Marvel Comics]
Scénario de Dennis Hallum
Dessins de Michele Bandini
Parution aux USA le mercredi 20 mars 2019

Alors que le jeu Spider-Man sur PS4, sorti en septembre dernier, continue de casser la baraque dans les charts de jeux vidéo, Marvel profite de ce succès continue pour sortir un comic book basé sur cette licence. Petit retour en arrière… Le récit commence au début du jeu. Peter Parker tisse sa toile sous le costume de Spider-Man depuis huit ans. Expérimenté, il n’en reste pas moins le Peter un peu « looser » des origines : il a du mal à payer ses factures, à arriver à l’heure au travail ou à garder une relation stable avec Mary Jane Watson. L’un des ses ennemis jurés, Wilson Fisk, tente le tout pour le tout pour ne pas se faire arrêter par la police. Spidey intervient pour les aider !! La suite vous la connaissez. Car oui, la trame de ce premier numéro reprend les cinématiques de la plupart du premier acte. Et c’est bien dommage !! Il y a peu de surprise pour ceux qui ont joué des heures avec leur manette. Alors que la postface nous promet la création d’un univers basé sur les jeux vidéo Marvel aussi vaste que le Marvel Cinematic Universe, le Gamerverse. On a du mal à croire que cette adaptation soit la pierre angulaire de cet réalité. Le second numéro nous promet un ennemi inédit. On attend de voir ça !! C’est étrange que Marvel n’ait pas choisi d’utiliser la version du personnage vu dans « Spider-Geddon ». Peter était plus riche de cette expérience et ses aventures auraient pu s’étendre au-delà du scénario du jeu.

« So should we kiss now? »

Aux dessins, Michele Bandini s’en sort plutôt bien. Dans la veine Humberto Ramos ou d’un Paco Medina, le style de l’artiste ressemble plus à une bande dessinée « classique » qu’à une version calquée du jeu vidéo. La couverture de Clayton Crain a plus l’allure visuelle du jeu et il aurait été intéressant de le voir réaliser l’intérieur.

[Pierre Bisson]