Avant-Première VO: Review Detective Comics #969

Avant-Première VO: Review Detective Comics #969

28 novembre 2017 Non Par Xavier Fournier

Peut-on reconstruire la « famille », ou plutôt les Gotham Knights comme il semble qu’il faille les surnommer de manière informelle ? Avec le retour de Red Robin, le petit groupe formé autour de Batman peut souffler… encore qu’il faille aussi renouer les liens avec une Spoiler (Stephanie Brown) qui avait peut-être basculé de l’autre côté… L’arc qui commence, intitulé Fall of the Batmen, ne semble pas annoncer que des happy end.

Detective Comics #969Detective Comics #969 [DC Comics]
Scénario de James Tynion IV
Dessins de Joe Bennett
Parution aux USA le mercredi 22 novembre 2017

Il y a deux épisodes en un, en un sens, dans ce Detective Comics #969. D’abord il y a des retrouvailles. Car si la garde rapprochée de Batman tout comme le lectorat ont appris depuis quelques temps que Tim Drake est vivant et bien portant, ce n’est pas le cas de Stephanie Brown, qui s’est elle-même éloignée de la Bat-Famille en pensant Red Robin décédé. Il fallait que les trajectoires de ces deux-là se croisent à nouveau. C’est le cas cette fois, avec une scène joliment amenée qui ne se limite pas à une splash page facile (ô, amateurs de splash facile, rassurez-vous, elle est là mais bien amenée). Spoiler a été un contre-pouvoir dans la série ces derniers temps et l’on pouvait se demander si le personnage, en retrouvant Tim, ne risquait pas de perdre sa voie unique, de rentrer dans le rang. C’est ce qui se passe un peu, en apparence, mais on comprend assez vite que James Tynion IV a une idée derrière la tête, qu’il plante les graines d’une nouvelle discorde.

« I said shut up, Tim. »

La deuxième partie de l’épisode consiste à envoyer une bonne partie des bat-alliés contre un syndicat de super-vilains, alors que dans le même temps Batman lui-même est mis face à ses contradictions, le maire de Gotham semblant avoir quelques arguments valides sur la perception des méthodes du héros ou le recrutement d’alliés comme Clayface. Joe Bennett livre des dessins pas forcément novateurs mais très réguliers d’un bout à l’autre du numéro. Et surtout il faut lui rendre justice quant au fait d’arriver à manier tant de personnages en conservant une certaine cohérence. Un numéro un peu académique, avec des choses attendues et peut-être sans graine de folie mais il semble annoncer une prochaine redistribution des cartes.

[Xavier Fournier]