Avant-Première VO: Review Wonder Woman #35

Avant-Première VO: Review Wonder Woman #35

31 octobre 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Wonder Woman #35[FRENCH] Brian Azzarello et Cliff Chiang tirent leur révérence sur un titre qui, depuis le relaunch de 2011, aura toujours connu une excellente réputation. Les auteurs en finissent fort logiquement avec la quête divine qui a hanté la série depuis son redémarrage.

Wonder Woman #35Wonder Woman #35 [DC Comics] Scénario de Brian Azzarello
Dessin de Cliff Chiang
Parution aux USA le mercredi 29 octobre 2014

Pas de « à suivre dans un futur crossover », pas d’Anti-Monitor grimaçant sur la dernière case ou de chose comme ça. Brian Azzarello et Cliff Chiang referment la maison avec, évidemment, une redistribution des rôles dans l’Olympe mais aussi, assez finement et pratiquement jusqu’à la dernière page, un certain sens ce qu’est Diana, de comment elle peut être la déesse de la guerre sans se renier. Le discours sur sa compassion se fait même explicite à un moment, quand les auteurs nous montrent à quel point elle n’est pas prête à tout pour la guerre… mais en même temps il ne faut non pas plus chercher « mémère ». Compassionnée, oui, concon, non…

Rétroactivement c’était vraiment très fin de glisser dans le Secret Origins de la semaine dernière un segment consacré à l’origine de Diana. D’abord, pour qui l’a lu, en revenir aux origines, cela augmente le sens de la finalité dans cet épisode. C’est comme prendre son élan avant un grand bond. Secret Origins remettait sur le tapis une déesse qui, ici, prend tout son sens, son envergure, son importance. Il y a, dans les dernières pages, encore un autre discours qui sert de parabole. Est-on seulement ce que nous sommes ou pouvons délibérément décider d’être autre chose ? C’est une question qui s’applique aussi bien au nouveau roi de l’Olympe qu’à Wonder Woman ou certain(e)s de ses compagnons. Au bout du compte les 35 (+ un « zéro ») numéros forment bien un tout, une histoire auto-contenue qui, à mon sens, ne décevra pas ceux qui l’ont suivie depuis 2011.

[Xavier Fournier]