Avant-Première VO: Review Moon Knight #4

Avant-Première VO: Review Moon Knight #4

9 juin 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Moon Knight #4[FRENCH] Moon Knight est un expert des rêves qui tournent mal. Non seulement il est l’avatar du dieu de la Lune mais il compte parmi ses ennemis classiques le terrifiant Morpheus. Moon Knight, c’est le genre de consultant que l’on appelle quand une expérience scientifique vire au cauchemar.

Moon Knight #4Moon Knight #4 [Marvel Comics] Scénario de Warren Ellis
Dessin de Declan Shalvey
Parution aux USA le mercredi 4 juin 2014

Quatre épisodes et Warren Ellis tient la promesse d’une histoire et un contexte par épisode. Ce qui fait que chaque mois nous emmène d’une certaine manière dans un monde très différent, un peu à la manière de ce qu’il faisait avec Planetary. Le mois dernier Moon Knight devait trouver le moyen de venir à bout de punks fantômes ? Cette fois-ci, il est appelé à la rescousse dans un laboratoire qui étudie le sommeil. Et là, clairement, c’est Declan Shalvey qui s’en donne à coeur joie avec les scènes dans le rêve, aidé en par une colorisation très fluo de Jordie Bellaire. L’ambiance est radicalement différente du périmètre de Moon Knight que l’on a pu suivre jusqu’ici mais reste très « fraîche ».

Ellis reste fidèle à lui-même… Encore que j’apprécie que l’on ait échappé jusqu’ici au cliché « trafic d’armes biotechnologiques » qui est un poil trop systématique dans les écrits du bonhomme. Non, l’auteur reste fidèle à lui-même parce qu’il respecte les règles qu’il s’est fixées. Dans le même temps, mine de rien, il continue d’élargir l’aura de Moon Knight bien au-delà d’un justicier urbain classique. Le numéro précédent nous montrait que le Chevalier de la Lune peut opérer sur des territoires que l’on pourrait croire à limités à Doctor Strange. Cette fois, Ellis promène le personnage à la lisière de la dimension de Sandman mais ne surfait pas l’effet, reste dans l’économie, une certaine retenue. On sait déjà qu’Ellis et Shalvey ne resteront que 6 numéros mais on ne peut s’empêcher de se demander ce qu’aurait donné un tel run sur deux ou trois ans. Leurs successeurs auront fort à faire pour tenir le rythme.

[Xavier Fournier]