Avant-Première VO: Review Flash Annual #4

Avant-Première VO: Review Flash Annual #4

3 août 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Flash Annual #4[FRENCH] Zoom est de retour mais cette fois il s’est entouré de compagnons de route aperçus récemment dans la série Flash… Autant d’alliés qui vont l’aider à lutter contre le « sprinter écarlate ». Mais cet Annual entend d’abord nous en dire plus sur leurs identités et leurs motivations.

Flash Annual #4Flash Annual #4 [DC Comics] Scénario de Van Jensen
Dessins de Bong Dazo
Parution aux USA le mercredi 29 juillet 2015

Depuis quelques décennies, Zoom est connu pour être un personnage qui évolue, qui s’auto-corrige à chacun de ses échecs contre Flash. Aussi est-il logique de le voir avec le temps changer radicalement de méthode. Dans le cas présent, Zoom n’est plus un solitaire mais le leader d’un groupe… Et finalement on en vient à quelque chose qui évoque beaucoup Magneto et sa Brotherhood of Evil Mutants (encore que les pouvoirs sont assez différents). Zoom s’installe comme une figure paternelle qui recueille quelques personnages à travers les époques et on reconnaît quelques allusions à d’anciens adversaires de Flash mis à jour. Le scénario de Van Jensen fait preuve de bonnes intentions… D’autant que l’intrigue avec le Flash bleu « du futur » n’est pas si vieille et qu’on le voyait déjà faire des allers-retours dans le temps. Il y aurait donc de sérieux risques de redites ou tout au moins d’impressions de « déjà vu ». Mais l’histoire évite cet écueil.

Par contre, ce qui noie le récit, c’est le dessin de Bong Dazo qui reste très premier degré, ne gère pas très l’enchaînement des cases, le jeu avec les différentes époques ou les démonstrations de pouvoirs. Si bien que l’on a droit à un remplissage de pages, à une suite de situations, mais sans réel effort de mise en page et de narration. Du coup, le dessin étouffe le prestige que l’on aurait envie de trouver à cet annual. Voilà la présentation d’une poignée de nouveaux adversaires de Flash… mais c’est fait sans charisme visuel et du coup, l’idée scénaristique retombe comme un soufflet.

[Xavier Fournier]