Avant-Première VO: Review Fatale #16

Avant-Première VO: Review Fatale #16

9 août 2013 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Fatale #16[FRENCH] Jo, amnésique, a oublié qui elle est. Mais, plus grâve, elle a oublié ce qu’elle est… Et quand cette mangeuse d’hommes se retrouve au milieu d’une communauté/groupe de musique, est-ce qu’elle va en devenir la muse… Ou au contraire être la femme qui détruit tout de l’intérieur. Pendant ce temps un serial killer qui, lui, se souvient très bien d’elle, est à ses trousses…

Fatale #16Fatale #16 [Image Comics] Scénario d’Ed Brubaker
Dessin de Sean Phillips
Parution aux USA le mercredi 7 août 2013

Comic-book aux relents de série TV diablement passionnante (façon HBO), Fatale n’en fini pas d’en mettre plein les yeux. Et si, à ce stade, il était encore besoin de s’en convaincre, ce seizième épisode est la preuve idéale. D’abord il y a la densité de l’histoire. N’allez pas déduire par là qu’elle est lourde… Mais comparez le tout-venant des productions Marvel ou DC du moment et vous verrez qu’on sort de Fatale avec l’impression d’avoir lu un double-size comparé à un Justice League et à quelques autres productions du même genre. Avec une donnée simple (une séductrice maudite qui ne peut s’empêcher de semer le trouble dans le coeur des hommes), Brubaker et Phillips n’en finissent pas de se renouveler, n’étant jamais prisonnier de la formule. Selon le contexte les pouvoirs de Joséphine font ou défont les hommes (clairement, en général, ça se termine mal pour eux) mais tout est dans la nuance, dans l’art de la variation. Par exemple dans ce numéro, il y a cette scène où Lance comprend pourquoi son groupe retrouve soudainement son inspiration et, loin de s’en réjouir, à toutes les raisons de s’en désespérer. Jo fait le même effet à tous les hommes mais n’a pas forcément les mêmes conséquences pour eux et on en voit une large brochette dans ce numéro.

Ajoutons qu’en prime ce seizième épisode de Fatale contient en plus un teaser de Velvet, par Ed Brubaker et Steve Epting, et que, clairement ça donne envie. Là aussi il y a une variation qui ne s’arrête pas qu’à une sorte de pied-de-nez à la mythologie de James Bond. Il y a également quelques allusions à peine voilées à Marvel et au Shield. Il est clair que Velvet va plaire aux lecteurs du Winter Soldier de Brubaker. En tout cas ça s’annonce bien et ça sent déjà un autre titre winner pour Image…

[Xavier Fournier]