Avant-Première VO: Review Convergence: Green Arrow #2

Avant-Première VO: Review Convergence: Green Arrow #2

17 mai 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Convergence: Green Arrow #2[FRENCH] Green Arrow et le fils qu’il ne savait pas avoir doivent faire face aux deux versions de Black Canary issues de Kingdom Come. Quand même les personnages semblent se demander à voix haute ce qu’ils font là, ce n’est jamais bon signe. Si Rags Morales instaure une ambiance sympathique, on cherche le sens dans tout ça. Pour ce second mois, Convergence ne veut très certainement pas dire « Cohérence ».

Convergence: Green Arrow #2Convergence: Green Arrow #2 [DC Comics] Scénario de Christy Marx
Dessins de Rags Morales
Parution aux USA le mercredi 13 mai 2015

Le mois dernier j’ai pesté parce que les trois quarts des titres DC reprenaient docilement le même laïus de Telos dans leurs pages. La scène finissait par tout rendre uniforme. Ces temps-ci l’éditeur tombe dans l’excès inverse, c’est à dire que les auteurs semblent finir les choses à leur manière, comme s’ils n’avaient pas reçu le même mémo. Dans les faits, ce Convergence: Green Arrow #2 dégage certaines choses intéressantes. Comme – par exemple – le fait de prendre plutôt le point de vue de Dinah Lance et de sa fille. On pourrait presque parler d’un Convergence: Black Canary #2. Mais Christy Marx semble ignorer ce qui se passe par ailleurs dans le crossover. Ou bien alors ce sont des choses qu’on nous aura mal expliqué dans les chapitres précédents. Ici, les ressortissants de Kingdom Come n’ont pas l’air de savoir ce qui se passent et (contrairement à leurs compatriotes aperçus dans Justice League International) en sont réduits à deviner qu’il s’agît de se battre entre cité. Et voilà qu’on les téléporte sur le lieu du combat, qui semble ne se dérouler qu’entre quatre personnes. Les deux héros (ou héroïnes, ne spoilons) qui gagnent le défi le font donc en arrivant à maîtriser deux autres personnes. Comment telle ville peut donc être déclarée « perdante » dans son intégralité alors que les autres ressortissants sont sans doute lancés dans d’autres combats ? Cela laisse perplexe.

Le bon côté des choses, c’est que Christy Marx met en valeur Dinah Lance et sa fille bien plus qu’elles ne l’ont été depuis le Kingdom Come initial. En face, les choses sont un peu plus décousues puisqu’Oliver Queen et Connor ne se connaissent pas dans cette version. Mais certaines paroles placées par Marx sonnent presque comme un aveu d’impuissance, quand Dinah s’interroge : « Quiconque a fait ça exigeait un combat entre des champions. Mais comme ça ? Aléatoire et chaotique, hors de contrôle ? Où est le sens là dedans ? ». Avec un sous-texte comme celui-là, c’est le crossover Convergence en entier (ou au minimum le le titre central) qui est rhabillé…

[Xavier Fournier]