Avant-Première VO: Review Convergence: Batman And The Outsiders #2

Avant-Première VO: Review Convergence: Batman And The Outsiders #2

25 mai 2015 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Convergence: Batman And The Outsiders #2[FRENCH] Les Outsiders retrouvent leurs pouvoirs après un an de captivité. Juste à temps pour combattre Omac, qui tente de sauver son monde au péril du leur. Un second épisode nettement inférieur au premier, Mark Andreyko s’égarant dans sa gestion du temps.

Convergence: Batman And The Outsiders #2Convergence: Batman And The Outsiders #2 [DC Comics] Scénario de Mark Andreyko
Dessins de Carlos d’Anda
Parution aux USA le mercredi 20 mai 2015

Le premier épisode de Convergence: Batman And The Outsiders m’avait fait une bonne impression dans le sens où on y retrouvait l’essence des personnages. Hélas celui qui referme cette minisérie se prend les pieds dans un découpage pour le moins maladroit. Entre un flashback pour nous expliquer la férocité d’Omac et un tour d’horizon pour vérifier que les Outsiders ont bien retrouvé leurs pouvoirs et… on en est déjà à la moitié de ce numéro sans que les protagonistes aient réellement entamé la confrontation, laissant seulement une douzaine de pages pour refermer l’intrigue. Déjà dans une série normale c’est dommage de gâcher du temps et de la page. Sur un titre en deux numéros, c’est presque du sabotage. Il y a aussi une gestion de l’ellipse assez curieuse, qui donne l’impression que les Outsiders et Batman en sont encore à s’apercevoir que le dôme n’existe plus… qu’Omac est déjà dans leurs murs, un peu comme s’il était arrivé avant qu’eux retrouvent leurs pouvoirs.

Suit donc une situation où les personnages prennent des allures de diables sortant de leur boîte, se crêpent le chignon pendant 10 pages avant que l’on décide d’un vainqueur et que l’on sonne la cloche. Et là, du coup, l’adieu aux Outsiders passe à la trappe dans ce final étriqué, peu inspiré. Même Carlos D’Anda, aux dessins, me paraît moins à l’aise que le mois dernier. Le résultat est donc assez oubliable, comme un fill-in. Un peu à l’image de Speedforce, on reste sur notre faim.

[Xavier Fournier]