Avant-Première VO: Review Avengers & X-Men: Axis #4

Avant-Première VO: Review Avengers & X-Men: Axis #4

10 novembre 2014 Non Par Comic Box

Avant-Première VO: Review Avengers & X-Men: Axis #4[FRENCH] Les Avengers, les X-Men et un peu tous les super-héros disponibles ont neutralisé Red Onslaught. Mais c’est au prix d’un fossé sans précédent entre les deux communautés. Les mutants, devenus paranoïaques, sont convaincus que l’on va les exterminer. Et en surveillant leurs préparatifs, les Avengers se disent… qu’ils sont trop dangereux pour continuer d’exister. Parano galopante au programme…

Avengers & X-Men: Axis #4Avant-Première VO: Review Avengers & X-Men: Axis #4 [Marvel Comics] Scénario de Rick Remender
Dessin de Leinil Yu
Parution aux USA le mercredi 5 novembre 2014

Rick Remender a fait le choix de ne pas réellement nous montrer le moment de « zap », l’instant où tout bascule. Les Avengers et les X-Men se sont donc une nouvelle fois disputés dans l’épisode précédent, au sujet du sort de Red Onslaught. Mais c’est sans commune mesure à ce qui se passe ici. Privés non seulement la philosophie de Charles Xavier mais aussi de Wolverine, ils embrassent la voie du plus fort parce qu’ils pensent le reste du monde leur en veut. De l’autre côté, le nouveau Captain America ne se montre pas plus diplomate, Iron Man replonge dans ses pires démons et Hulk révèle une nouvelle facette de ses différentes personnalités. Remender a voulu faire glisser le curseur mais, pour bien montrer la différence, est ici obligé de forcer le trait. On ne peut pas dire que c’est toujours d’une grande subtilité (comme l’apparition de « Kluh », qui me fait penser un peu à du Fear Itself).

En fait, dans l’état (et sous réserve que Remender nous prépare un rebondissement), il me semble qu’il y a une petite erreur d’analyse dans la nature des personnages de Marvel qui, bien souvent, ne sont pas d’un seul tenant. Chez Marvel, les héros ne sont pas sans défaut et les bad guys ne sont pas forcément des monstres. Même des projets précédents de Remender (Uncanny X-Force, Punisher ou Uncanny Avengers par exemple) montraient que bien souvent l’enfer est pavé de bonnes intentions. Envisager le mal et le bien comme deux états différents, caractérisés, que l’on peut inverser d’un coup de baguette magique me semble très « DC » en fin de compte. Il y aurait les bons et les méchants, comme deux catégories que l’on pourrait « inverser ». Mais quid des anti-héros, des persos qui demandent plus de subtilités, qui ne sont ni tout à fait mauvais ni tout à fait propres ? C’est là-dessus que l’histoire va vite devoir progresser, sous peine, sinon, de verser dans un certain manichéisme…

[Xavier Fournier]