Avant-Première VO: Amazing Spider-Man #624

12 mars 2010 Non Par Comic Box

[FRENCH] Peter Parker, alias Spider-Man, viré comme un malpropre ! Pas une nouveauté direz-vous ? Et pourtant la dureté de l’engueulade est magistrale. D’autant que cette fois ce bon Peter mérite bien de se faire enguirlander. Au passage, l’origine du nouveau Vulture..

Amazing Spider-Man #624 [Marvel Comics] Scénario de Mark Waid
Dessin de Michael Lark et Paul Azaceta
Sortie aux USA le mercredi 10 mars 2010

La sortie de cet Amazing Spider-Man #624 a été claironnée pour deux raisons. D’un côté l’origine du nouveau Vulture. Sur celle-ci je suis mitigé. D’un côté elle n’est guère originale puisqu’elle suit la trame de divers autres adversaires de Spider-Man. Mais d’autre part au moins on pourra dire que Mark Waid reste cohérent avec la sphère du super-héros. L’origine du Vulture ne fait donc pas tâche comparée à celles d’autres méchants « manufacturés » mais elle n’apporte pas grand-chose de plus. Enfin si… on appréciera néanmoins que le personnage s’étoffe un peu. Le scénariste sculpte un peu plus sa création…

Là où Mark Waid fait preuve de largement moins de doigté (et c’est étonnant car on l’a connu plus inspiré) c’est sur les circonstances dans lesquelles Peter Parker perd son travail. Car clairement la gaffe est énorme. Il faudrait être un stagiaire pour tomber dans une telle erreur d’éthique et qui plus est s’y prendre de manière si maladroite. Peter franchit une ligne rouge de la profession sans visiblement se poser de problème. La scène nous rebalance un peu vers ce qu’avait déjà été cet étrange épisode des New Avengers où Stark et les Vengeurs tentaient ni plus ni moins de corrompre Jameson pour qu’il lâche les basques de Spider-Man et se désolaient ensuite que l’éditeur refuse de plier. Alors que ce dernier avait finalement, pour une fois, la seule attitude éthique. Là, c’est la même chose. La faute professionnelle de Parker est gigantesque et on comprend mal qu’il la fasse sans tiquer. A un moment j’ai même cru que la page suivante nous dirait qu’il s’agissait du Caméléon ! Est-ce vraiment le Parker qu’on connait depuis des années ? OK, vous me direz que ce gars-là a été capable de signer un pacte avec le Diable alors qu’à partir de là rien n’est impossible. Mais dans ces circonstances comment se désoler sur le sort de quelqu’un capable de se compromettre ainsi sans réaliser où est le problème ? C’est sidérant et pas très convaincant. Espérons que les retombées de l’acte seront plus intéressantes que l’acte en lui-même.

[Xavier Fournier]